Le Chabbat Michpatim en 5752-1992 constitua un moment propice pour la Gueoula.
En effet, à cette date se déroulait au siège des Nations Unies, une conférence réunissant plusieurs chefs d’État. Au cours de cette conférence mondiale, les dirigeants ont convenu de la nécessité d’entamer une nouvelle ère : la cessation de l’état de guerre entre les pays du monde qui s’exprimera par la réduction, voire la destruction, de l’armement, jusqu’à aboutir à la paix et l’unité, la coopération et l’assistance mutuelle entre les pays du monde, pour le bien de l’humanité tout entière, la réduction de l’armement et l’utilisation des fonds ainsi économisés pour la prospérité économique des habitants de ces pays.
On voit donc que même les non- juifs croient en Hachem, et font un pas vers la Gueoula, en faisant leur cette nécessité de la paix dans le monde.
On retrouve en allusion ces événements essentiels dans la Parachat Michpatim.
Pour commencer, on se pose une question évidente : pourquoi la Parachat Yitro et la Parachat Michpatim traitent de lois à priori faciles et « évidentes » (ne pas tuer, ne pas voler …).
La réponse est claire : tout ce que nous faisons, nous ne le faisons pas « parce que c’est logique ou évident » mais parce que c’est Hachem qui l’a ordonné.
On retrouve en cela une allusion dans la Paracha Michpatim, puisqu’on y trouve les 7 lois Nohides auxquelles les non-juifs sont soumis sans distinction. Et c’est précisément la semaine de cette Paracha que s’est tenue cette fameuse conférence au cours de laquelle la valeur de la paix et le rejet de la guerre ont été mis en avant par les non-juifs .
Le Rabbi conclut en disant que la Parachat Michpatim est en réalité remplie d’allusions à la Gueoula, et que la semaine au cours de laquelle nous lisons cette Paracha, est vraiment un moment propice pour la délivrance.
En effet, cette Paracha se situe entre deux Parachiot clairement liées à la délivrance. La Parachat Yitro est la Paracha qui précède Michpatim, et elle traite, dans ses derniers versets, des lois du Beth Hamidkach (allusion directe à la délivrance). La Paracha Terouma, elle, qui suit la Parachat Michpatim, comporte ce verset essentiel : « Veassou li mikdach vechahanti betoham - ils me feront un sanctuaire et je résiderai parmi eux ». « En eux », ce qui signifie que Hachem souhaite résider en chaque juif.
On retrouve également dans la Parachat Michpatim, les lois de la Tsedaka. Or, on sait que « Guedola Tsedaka chemekarevet Et Hagueoula: Grande est la Tsedaka qui rapproche la délivrance ».
Enfin, la Parachat Michpatim coïncide avec le Chabbat Mevahehim du mois de Adar, un mois où le mazal du peuple juif est très fort : un mois donc, propice à la délivrance .
Le rabbi termine en disans qui vienne tout de suite le nassi ador Tekef « OuMiad » Mamach
Miad :
le « meme » est celui moche rabeinou
le « youd » est celui Israël Baal Chem Tov
le « dalet » est celui de « David », le roi (« Machia’h »).
Miad :
le « meme » est celui Machiah (Menahem est son nom)
le « youd » est celui Yossef Itsrak (son beau-père, le Rabbi Rayats)
le « dalet » est celui Dov (le Rabbi Rachab)