Dvar Malkhout Béhaalotékha 5751-1991

« Quand tu feras monter les lumières »  Rachi enseigne « Puisque la flamme monte, on emploie pour l’allumage de ces lumières l’expression “ monter ”. Il fallait allumer jusqu’à ce que la flamme monte par elle-même. »

La leçon qui découle de cela s’applique bien à l’ensemble du service de D.ieu : il est du devoir de chaque Juif d’« allumer » son âme pour qu’elle brille grâce à la lumière de la Torah et Misvots À travers cela, il éclaire le monde entier, ce qui fait apparaître que tout ce qui s’y trouve est lié avec la sainteté. Telle est, en effet, la finalité de la Création « faire pour D.ieu une demeure dans les mondes inférieurs ».

« Monte » enseigne de quelle façon ce travail doit se faire. Le judaïsme distingue entre une attitude statique et une attitude dynamique On peut en effet servir D.ieu, mais en faisant du « sur place », sans s’améliorer au fil du temps. Cependant, une notion forte de la Torah est le principe de s’élever dans la sainteté qui exige que l’on progresse perpétuellement. Ce qui fait qu’un Juif n’est jamais statique, car il est toujours en train « d’avancer » spirituellement.

Comment ? En accomplissant les Commandements au moyen d’objets matériels (les Téfilines, la nourriture cachère, etc), ceux-ci deviennent des vecteurs de la sainteté. (Cela s’exprime par exemple dans le fait de fixer dans la chambre d’un enfant une boîte de Tsédaka (charité) et d’y placer des livres saints de façon visible de sorte que, à chaque fois l’enfant pénètre dans sa chambre, ces objets lui rappellent de donner la Tsédaka et d’étudier la Torah

C’est pour cette raison que l’allumage des sept lumières de la Ménorah devait être réalisé par Aharon, le Cohen Gadol (Grand Prêtre). Telle était en effet sa mission : élever les degrés les plus bas, ce qu’exprimait sa démarche « d’aimer les ‘créatures’ et de les rapprocher de la Torah » (Pirké Avot 1, 12). C’est-à-dire que même ceux qui se trouvaient au niveau le plus bas, qui étaient le plus éloignés de la Torah (qui n’avaient, comme l’explique l’Admour Hazaken dans le Tanya, pour unique qualité que d’être des « créatures » de D.ieu), même eux étaient « allumés » par Aharon, au point où « leur flamme monte par elle-même ».

Bien que notre génération, la dernière de l’exil, soit extrêmement pauvre du point de vue spirituel, elle est en même temps le « talon » du peuple juif à travers les âges qui va élever le corps tout entier, toutes les générations précédentes, car elle a la force d’être « une flamme qui monte par elle-même » et d’amener la Délivrance messianique. La conscience de cela doit renforcer la joie qui anime les dernières préparations à la Délivrance et pousser chacun à rajouter dans « la Torah qui est lumière », de façon à éclairer tout son entourage, et, par là, le monde entier. Alors, immédiatement, nous irons en terre sainte, à Jérusalem, la ville sainte, sur la montagne sainte, dans le troisième Temple, dans le Saint des Saints, « avec nos jeunes et nos vieux, avec nos fils et nos filles » (Exode 10, 9).

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Date de dernière mise à jour : 06/06/2023

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